La charge mentale c’est quoi ?
Dans les magazines, sur les réseaux sociaux, au bureau et même en famille, autour de vous on parle de plus en plus souvent de charge mentale et c’est très bien. Mais finalement, que revêt la charge mentale.
Sait-on l’identifier dans notre quotidien plutôt que d’en parler comme d’un concept ? Et pour finir, comment faire pour se délester, ralentir cette charge ? Voire même pourquoi pas, quitte à être ambitieux, s’en débarrasser ?
Sommaire
Définition de la charge mentale
Si la notion de charge mentale nous semble maintenant connue et reconnue, elle est pourtant très récente, car l’expression ne date que de 1984. On vous le donne en mille, c’est une femme qui a mis en avant ce phénomène : Monique Haicault. Monique Haicault est une sociologue française, cocorico ! Et elle mènera plusieurs enquêtes et recherches sur le sujet.
L’anecdote pour briller dans les dîners en ville (ou plutôt à la sortie de la crèche) : l’expression n’est entrée dans le dictionnaire qu’en 2020 ! D’ailleurs, que dit le dictionnaire ?
Le petit Larousse définit la charge mentale comme un « poids psychologique que fait peser (plus particulièrement sur les femmes) la gestion des tâches domestiques et éducatives, engendrant une fatigue physique et, surtout, psychique ».
Jusque là, vous suivez. Mais connaissez-vous les chiffres actuels ?
Les stats de la charge mentale
Bien sûr, vous avez conscience que vous en faites davantage depuis que vous êtes devenue mère. Quand la principale cause associée par les femmes à la survenance de leur charge mentale est l’arrivée de leur enfant (46%), les hommes l’attribuent plutôt à leur entrée dans la vie active, à 47% (Étude Ipsos).
Est-ce à croire, que les femmes sont moins bien préparées pour la gestion d’un nouveau-né ? Pourtant, les stéréotypes voudraient plutôt l’inverse, que les femmes révèlent naturellement et immédiatement un soi-disant instinct maternel. Disons plutôt que, même si elles ne sont pas magiquement plus aptes que le papa à s’occuper de leur enfant, c’est à elles qu’échoit très majoritairement ces tâches par construction sociale.
On peut penser que les femmes sont naturellement plus enclines à s’occuper naturellement des autres. De notre côté, en observant la diversité des personnalités et caractères individuels, concernant les hommes comme les femmes, on sent bien que c’est davantage une norme sociale inculquée à petit feu depuis le plus jeune âge. En tout cas, ça se vérifie statistiquement : une étude de Doctolib – la plateforme de prise de rendez-vous médicaux – révèle que 77% des « rendez-vous médicaux pris pour le compte d’un proche » sont réalisées par des femmes. On monte à 81% pour les rendez-vous chez le pédiatre.
Ça peut sembler anecdotique, que les femmes soient enjointes de façon insidieuse à faire passer les autres avant elles-mêmes. Malheureusement, il n’en est rien. C’est même grave, et régulièrement mortel : les femmes pensent aux autres à leur détriment. Elles mettent 15 minutes de plus que les hommes à appeler le Samu lorsqu’elles constatent sur elles les premiers signes d’un infarctus. Résultat, les femmes meurent davantage que les hommes lorsque survient un accident vasculaire : 56% vs 46%, alors que l’issue fatale pourrait être évitée dans 8 cas sur 10. En un mot : Mesdames, vous n’avez qu’une vie, protégez-la.
Les signes à surveiller
Parmi les signes d’une charge mentale trop importante, les plus cités par les Français : la fatigue à 73%, le stress à 59% et l’irritabilité à 56%.
On se rend donc assez vite compte que la prise de conscience n’est pas évidente. Certes, être parent est fatiguant (nuits courtes et interrompues), stressant (les imprévus quotidiens, de l’objet cassé, à celui qu’il faut vite saisir avant que Bébé ne l’avale) et irritant (les perpétuels conseils non-sollicités « tu devrais peut-être… », ou constater qu’on n’a plus de petits pots ou qu’on a acheté la mauvaise boîte de lait…). Mais en réalité, nous avons tendance à trouver ces situations normales, faisant partie du package de bienvenue dans la vie de parents. En réalité, bonne nouvelle, on peut alléger les choses.
Si vous vous disputez avec votre conjoint à cause de la poubelle à couches qui a été déplacée, il est probable que vous soyez en situation d’irritabilité (trop) forte.
Si vous craignez d’avoir des propos blessants vis-à-vis de vos proches, plutôt que de lâcher les vannes et de les injurier, vous avez surtout besoin de lâcher prise et de déléguer.
Si une personne de votre entourage vous dit « il ne faudrait pas risquer le burn-out », il est plus que probable que vous soyez déjà avancée dans le processus et soyez déjà en surcharge mentale.
N’attendez pas d’en mourir, prenez soin de vous.
Alléger sa charge mentale
Alors quoi, on hiberne ? Plus de réveil, plus de repas à préparer ni à organiser, plus de travail….
Non, ce n’est pas possible, nous ne sommes pas des ours. Et de toute façon, même pour les ours les plus paresseux, l’hibernation a une fin : le printemps. Donc après l’hiver, on finirait bien par reprendre nos activités. D’autre part, on reprendrait au moins au même rythme et vraisemblablement à un rythme plus intense.
Pour alléger sa charge mentale, il faut réussir à retrouver du temps, du temps pour soi. C’est d’ailleurs le premier besoin identifié par les personnes en surcharge mentale. « Super les enfants sont prêts » mais vous vous n’avez pas eu le temps de penser à comment vous allez vous habiller. Notre conseil : Inversez l’ordre ! D’autant qu’avant 2 voire 3 ans, ils ne sont pas très exigeants sur leur look. Le confort prime sur le style.
Ensuite, vient le besoin d’aide financière et d’aide à domicile, très étroitement liées évidemment. Vous avez, jusqu’aux 7 ans de vos enfants, des plafonds de déduction d’impôts conséquents. Ensuite beaucoup d’entreprises de services de garde proposent d’intégrer dans leur calcul directement les aides type CAF et réduction d’impôt. Vous ne payez donc que quelques euros pour chaque heure. À peine plus cher qu’un éclair au café, finalement, de faire garder Bébé une heure pour souffler un peu.
On sait que ça représente tout de même une charge et que tout le monde ne peut pas se l’offrir, mais sachez que ça n’est pas une dépense de confort, ça peut se révéler vital. Bref, non pas qu’on veut vous rajouter une tâche sur votre to-do-list, mais ça semble être intéressant de prendre un moment pour en récupérer pour vous.
Enfin, on n’y pense pas forcément dans nos sociétés individualistes, mais l’entraide entre parents et voisins, c’est possible. Parmi les cibles les plus évidentes : les parents célibataires. La maman solo devient vite votre meilleure amie pour faire front ensemble et retrouver alternativement un peu de temps pour chacune. Ça peut aussi être une personne senior, qui sera ravie d’avoir un peu de compagnie une fois de temps en temps.
En somme, plein de solutions existent, au premier rang desquelles le rééquilibrage de la charge mentale dans le couple et la mise en place de solutions pratiques pour se permettre de souffler et de prendre soin de soi.
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